vendredi 26 septembre 2025

La fin des illusions


La France, sûre de sa considérable puissance militaire, et à l'abri derrière sa ligne Maginot imprenable et de l'infranchissable forêt des Ardennes, était persuadée que jamais l’ennemi ne pourrait percer ses défenses. Mais quand les hordes allemandes se jetèrent sur l'Europe occidentale, ces illusions s’effondrèrent en quelques jours.

Après avoir envahi la Belgique et le Luxembourg, les blindés allemands, soutenus par l’aviation, enfoncent le front français sur la Meuse, ouvrant une brèche décisive vers l’arrière du dispositif allié. L'armé française, désemparée, tente de se ressaisir.


Nous jouons sur la règle fantastique HOTT, qui peut aussi satisfaire des scénarios "historiques". Nous avons du choisir les types de troupes les mieux adaptées pour représenter les unités jouées. Ainsi, l'ensemble des troupes terrestreS est considéré "Monté", et toutes les unités peuvent se déplacer au minimum de 300 pas sur terrain "facile". Les deux armées sont à 24 points.

Armée allemande 1940


général : Poste de commandement mobile (Cavalier) - 2 points
(2x) Panzers (Bêtes) - 4 points
(2x) DCA  (Artillerie) - 4 points
(2x) infanterie motorisée (Hordes) - 2 points
(2x) chasseurs Messerschmitt (Volants) - 4 points
(2x) bombardiers en piqué Stuka (Dragons) - 8 points


Armée française 1940

général : Chars B1-bis (Héro) - 4 points
(3x) chars moyens (Bêtes) - 6 points
(4x) infanterie motorisée (Hordes) - 4 points
(1x) chasseurs MS-406 (Volants) - 2 points
(2x) avions d'assauts Breguet Br.693 (Dragons) - 8 points


Le premier contact, fugace, a lieu dans les airs. Une patrouille de Morane tombe nez à nez avec des Bf-110.


Au sol, les Allemands progressent le long de la route. Les Français tentent de les contourner sur leur droite.



À la hauteur d'une ferme isolée, un détachement de Somua S35 tombe sur le poste de commandement allemand et l'engage. Mais ce dernier réagit et met hors d'état de nuire les chars français.


Les Français mettent désormais la pression au centre. Le char de commandement engage le général allemand tout juste victorieux.



Les B1-bis n'en font qu'une bouchée ! Toutefois, la discipline ennemie leur permet d'accepter cette perte sans que le moral ne s'effondre. Les combats commencent juste...



Les Panzer se battent désormais contre l'infanterie française qui compte ses premières pertes.



Dans le ciel, les avions virevoltent, mais nul ne semble prendre véritablement le dessus.



Les Panzer se battent comme des lions, mais sans obtenir le succès escompté. S'ils parviennent à repousser les B1-bis français, ils sont tenus en échec par l'infanterie ennemie.



C'est à ce moment qu'apparaissent les Stuka...



Les Ms-406 obtiennent leur première victoire aérienne, et forcent les Messerschmitt à s'écraser sur les toits d'une exploitation agricole.



Entretemps, les duels de chars continuent, sans voir de conclusion.



Les Stuka interviennent, d'abord sur les puissants B1-bis, qu'ils neutralisent.



Puis sur les Somua S35, qui encaissent les coups sans broncher.



Ces mêmes Somua parviennent même à se dégager d'un piège qui aurait pu leur être fatal.



Les combats continuent, mais aucun vainqueur ne se dégage pour l'instant.





L'arrivée de l'aviation d'assaut ouvre un nouvel espoir aux Français. Mais n'est-ce pas trop tard ?



Effectivement, une attaque combinée allemande signe la fin de l'héroïque détachement de Somua. Leur perte précipite la défaite des forces françaises dont le moral s'effondre aussitôt.


Et pourtant, il ne s'en est pas fallut de beaucoup...

2 commentaires:

  1. Belle partie sur ce thème, fallait oser !
    Le résultat est conforme à l’Histoire...

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  2. Compte rendu génial et en plus cela montre la profondeur de la règle avec laquelle on peut tout faire.

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