L'évasion du Père Noël

Depuis que le Politburo l'avait désigné comme symbole de la décadence bourgeoise et agent du capitalisme, la vie du Père Noël  était devenu un véritable enfer. Même ses tournées la nuit de Noël étaient compromises, car il était interdit de survol au-dessus de nombreuses régions du globe.
Mais un nouveau seuil venait d'être franchit : sa base secrète de Rovaniemi venait d'être bombardée par les Soviétiques. Il devait fuir.

Les autorités finlandaises lui proposèrent de l'exfiltrer au plus tôt par les airs.

C'est ainsi qu'un dispositif aérien fut constitué. Quatre Morane-Saulnier MS.406 furent affectés à l'escorte immédiate de "Bouboule", l'avion personnel du Père Noël. Ils seront accompagnés d'un hydravion Heinkel He 115 dédié au soutien logistique, protégé par deux Gloster Gladiator.

Nous jouons sur la règle "Le Petit Cirque Volant", disponible sur ce blog, avec les amendements suivants :
- "Bouboule" a une vitesse maximale de 4, et ne dispose d'aucun armement ;
- le He 115 a également une vitesse maximale de 4. Il possède une mitrailleuse sur l'avant, une à l'arrière. Il peut donc tirer tout autour de lui, à 2 hexagones de distance maximum. Il ne touche que sur un "6", mais ce "6" ne produit qu'un dégât "normal".

Mais cela était sans compter sur le zèle du Lutin nommé Stalineau, collaborateur progressiste acquis à la Cause depuis des années, et qui attendait son heure pour briller. N'écoutant que son courage, Stalineau vendit la mèche, et des chasseurs Polikarpov I-16 reçurent pour mission d'abattre le Père Noël.

À l'approche des chasseurs russes, les MS.406 font écran, afin de protéger l'avion du Père Noël qui s'éloigne.

Les petits chasseurs soviétiques se jettent sur leurs adversaires, et parviennent, dès la première passe, à  abattre un Morane.

Les Finlandais espèrent que ce sacrifice a fixé leurs agresseurs, permettant ainsi à "Bouboule" et au Heinkel de s'échapper .

Un premier Polikarpov est touché.

Les combats redoublent de violence. L'un des deux Gladiator est aussi touché, alors que les avions soviétiques rattrapent les "gros" finlandais. 

Chaque pilote recherche une solution pour prendre le dessus. Le combat devient tournoyant.

C'est au tour de l'hydravion d'être engagé, mais sans succès.

Même "Bouboule" est pris en chasse par un I-16, lui-même poursuivi par un Gladiator.

Mais "Bouboule" parvient à s'enfuir, et son harceleur est abattu par le Gladiator.

Les pilotes soviétiques se ressaisissent rapidement. Un Morane est abattu, un autre endommagé.

L'hydravion est également touché.

Un I-16, désormais isolé, accélère et se met en chasse de "Bouboule" qui s'enfuit.

Un second Polikarpov est abattu...

...ainsi qu'un troisième Morane...

...et un Gladiator. Les Soviétiques dominent le ciel.

Et c'est le coup de grâce ! L'avion qui poursuivait "Bouboule" est enfin parvenu à le rattraper, et, d'un coup bien ajusté, porte un coup fatal.

La mission est terminée. Les quatre appareils soviétiques survivants, sur les six engagés, rentrent à la base.

Quant au Père Noël, il aura réussi, allez savoir comment, à sauter de son avion avant qu'il n'explose. Il reviendra, et sa vengeance sera terrible !