mardi 3 octobre 2023

Le vol du Kongamato



Les explorateurs européens avaient repéré l'étrange animal depuis fort longtemps. Les indigènes l'appelaient Kongamato, et il semblait sorti de livres fantastiques. Les scientifiques, quant à eux, ne voyaient dans cette sorte de dragon qu'un survivant de la préhistoire, alors que les militaires l'imaginaient en outil de terreur pour dompter les populations récalcitrantes.

Car notre table aujourd'hui nous amène au printemps 1943 en Afrique du Nord. La guerre était mondiale.



Une rumeur persistante avait fait état de la présence d'un monstre sur un aérodrome occupé par la Luftwaffe en Tunisie. Rien d'anormal dans l'absolu, mais la description donnée a aiguisé la curiosité des pilotes français au naturel plutôt cartésien. Une patrouille de P-40F des FAFL décolle pour une mission de reconnaissance.

C'est alors qu'une silhouette monstrueuse apparut dans le ciel...

Nous jouons sur la règle d'initiation "Le Petit Cirque Volant", que vous pouvez trouver en cliquant sur ce lien.

Le Kongamato ne dispose évidemment pas d'armement, mais peut donner un coup de bec ou de griffes à tout avion au contact (et donc le détruire aussitôt). Sa vitesse maximale est de deux hexagones.

Les autres avions tirent conformément à la règle. Les Bf-109 et P-40F ont une vitesse maximale de 4 hexagones, les FW-190 de 5 hexagones.

Mais revenons au jeu...

Les chasseurs français se déploient par paires, alors que les Allemands forment un écran protecteur derrière lequel se glisse le monstre d'un autre âge.


Une première passe est défavorable aux Français. Un FW-190 allemand s'offre un P-40F sans trop de difficultés.


Les pilotes des deux camps cherchent à se placer favorablement. Les échanges de tirs deviennent permanents. Le Kongamato est même chatouillé par un P-40F.


Le deuxième FW-190 s'offre un avion français, laissant le monstre isolé et sans réel soutien.


Les deux P-40F trouvent la solution, tirent, et abattent le malheureux Kongamato.


Leur forfait accompli, les pilotes français s'échappent, laissant les avions allemands tournoyer autour du cadavre du monstre.

Cet épisode étrange n'a jamais été confirmé, histoire de crédibilité sans doute. Si nul n'a depuis entendu parler du Kongamato, nul ne sait si c'était un spécimen unique.

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